En extérieur

Enclos situé dans la partie la plus ensoleillée du jardin

Clôtures solides (ne pas les disposer à angle droit pour éviter les fugues)

Sol désherbé sur une partie afin de limiter l’humidité

Possibilités de s’abriter et se protéger du froid (abri en bois, serre, foin, feuilles)

Zones pour prendre le soleil (plaques de schiste au sol)

Zones ombragées, arborées

Point d’eau peu profond et suffisamment large pour pouvoir s’y baigner

Plantations variées à consommer : pissenlit, trèfle, laiteron, prêle

En terrarium 

Déconseillé à l’année. Adapté pour juvéniles, tortues en convalescence et saison hivernale

Les tortues sont des animaux poïkilothermes et ectothermes, c’est-à-dire qu’ils ont une température corporelle variable et qui dépend de la température ambiante. Ils sont incapables de la réguler. Il est donc important de leur fournir des températures ambiantes similaires à celles de leur habitat naturel. Un terrarium avec un point chaud et un point froid est donc nécessaire.

Températures recommandées:

Point chaud : 30-35 degrés

Point froid : 20-25 degrés (température nocturne également).

Durée d’éclairement : 10-12h par jour.

Lampes recommandées: lampes à halogénure métallique fournissant UVB et chaleur avec ballast externe (X-Reptile®, Reptile Expert®, Solar Raptor®, Arcadia®). Renouveler 1x/an (lampes UV classiques à renouveler tous les 6 mois !). Les rayonnements ultraviolets sont vitaux pour votre animal. Ils permettent de synthétiser la vitamine D favorisant l’absorption du calcium. Une carence en calcium prédispose fortement à des maladies métaboliques osseuses graves.

Attention : les rayonnements UV nécessaires à la bonne santé de votre tortue (UVB) ne passent pas à travers les vitres. Il est donc inutile, voire néfaste d’installer une lampe ou de mettre votre animal au soleil derrière une vitre.

Substrat adapté: Sandmat Exoterra®, papier ménage, papier journal. Les substrats pouvant être ingérés tel que le sable ou la terre présentent un risque d’occlusion intestinale. Ces derniers sont donc utilisables uniquement en respectant certaines précautions.

Attention : la cohabitation mâle et femelle est un choix présentant un risque d’accouplement très fréquent pouvant épuiser/blesser la femelle.

Humidité: 50%. Un environnement trop sec peut être responsable de problèmes tels que des mauvaises mues, des troubles respiratoires, dermatologiques etc.

Une alimentation variée est essentielle à la bonne santé de votre tortue. Celle-ci est herbivore, son alimentation est constituée de :

90% de végétaux: herbe, plantain, trèfles, pâquerettes, feuilles de pissenlits, laiterons, hibiscus, foin de luzerne, feuilles de choux, salade romaine, endives, feuilles de brocoli, mâche, cresson, persil, fanes de carottes, blettes,…

10% maximum de fruits : figues de barbarie, figues sèches, oranges, kiwi, papaye, melon, mangue. (attention : trop de fruits occasionnent de la diarrhée et favorisent la prolifération des bactéries et parasites. Ils sont également pauvres en calcium et responsables de déminéralisations osseuses si donnés en grande quantité).

La laitue et la salade iceberg sont pauvres en fibres donc peu utiles.

Les épinards, la rhubarbe et les choux sont riches en acide oxalique qui diminue l’absorption du calcium.

Granulés pour tortues : à utiliser de manière modérée, en complément, doivent être réhydratés avant distribution.

Il faut privilégier des aliments contenant plus de calcium que de phosphore, comme ceux mentionnés plus haut.

Supplément poudre de Calcium :

• • Tous les jours pour les nouveaux-nés
  • 2x par semaine pour les jeunes
  • Une fois par semaine pour les adultes
  • Os de seiche à disposition

Aliments toxiques: avocat, rhubarbe, aubergine, jonquille, azalées, tulipes, lucioles

Eau: écuelle d’eau suffisamment large pour s’y baigner et peu profonde

Recommandée pour cette espèce

Uniquement tortues en bonne santé et non gravides

Hibernation en extérieur déconseillée dans nos régions, risques gel, rongeurs, moisissure substrat. Si effectuée, hibernacle hermétique et étanche avec fond grillagé ou bétonné. Foin, paille, feuilles mortes pour isoler l’abri.

Plan

Mi-août : bien nourrir la tortue avec aliments riches en énergie (figues, melon, pommes, jeunes pousses) et vitamine A (carotte, chou, endive, pissenlit) jusqu’à ce qu’elle diminue d’elle-même sa prise alimentaire

Début septembre: Examen clinique vétérinaire et vermifuge (analyse de selles conseillée).

Mi-septembre: refaire vermifuge si infestation importante. Mise à jeûn.

Quand la tortue diminue son activité : Bains quotidiens 15 min à 30 degrés pour hydrater et stimuler vidange intestinale. Diminuer progressivement la température.

Mise en hibernation : Une semaine plus tard (parfois deux-trois semaines si tube digestif pas encore vidé), hibernation à température de 5-10 degrés, peser la tortue et noter poids de référence, pièce calme et sombre, cave à vin p.ex, protection rongeurs, caisse de minimum 30 cm de profondeur isolée avec du polystyrène, substrat sec (paille, foin, papier journal froissé), éviter sable et terre (risque mycose), petit bac d’eau pour assurer légère humidité ambiante, contrôle poids réguliers

Pendant hibernation: surveillance du poids, ne doit pas perdre plus de 1% par mois, contrôle température, humidité et qu’elle dorme profondément

Attention : respect de la fourchette de température recommandée pour une bonne hibernation. Si température au dessus de 10 degrés, la tortue ne ralentira pas suffisamment son métabolisme et peut s’affaiblir rapidement. Si température en dessous de 5 degrés, risque de congélation.

Mars-avril: sortie d’hibernation. Contrôle poids (si perte de plus de 10% du poids, consulter un vétérinaire). Augmentation température et éclairage progressifs (trois degrés tous les 2 jours), bains quotidiens à 30 degrés durant 15 min pour stimuler défécation et libérer toxines accumulées durant le sommeil, aliments frais proposés. Si ne remange pas seule ou absence d’urines après une semaine, consulter un vétérinaire.

Jeunes tortues: conseillé de procéder à l’hibernation de façon progressive, en commençant par un mois d’hibernation la première fois puis deux mois l’année d’après puis l’hiver entier la troisième année. Déconseillé de faire hiberner la première année.